Les nanoparticules sont présentes dans de nombreux produits de consommation courante : emballages alimentaires, aliments, peintures, dentifrices…
Or, elles sont dangereuses pour les neurones et la barrière hémato-encéphalique qui sert à protéger le cerveau. Une étude française apporte de nouvelles preuves de leur nocivité pour les centres nerveux.
Les nanoparticules sont omniprésentes dans les produits de consommation courante : dans des peintures, des cosmétiques, des dentifrices et même des aliments ! Ainsi, des nanoparticules d’argent sont utilisées comme agents antibactériens dans des emballages alimentaires. Les nanoparticules servent à modifier la couleur, l’odeur, le goût, la fluidité ou la texture des produits.
Mais notre exposition quotidienne et répétée à ces particules est-elle néfaste à notre santé ?
Dans “The Conversation”, deux enseignants-chercheurs de l’université de Bordeaux, Didier Morin et Laurent Juvin, font le point sur ce sujet et décrivent les résultats de leur dernière étude parue dans NeuroToxicology.
Comme leur nom l’indique, les nanoparticules sont minuscules : elles sont 1.000 à 100.000 fois plus petites que les cellules ! Vu leur petite taille, elles peuvent être inhalées, ingérées, traverser la peau, se retrouver dans le sang et atteindre de nombreux organes du corps où elles s’accumulent et risquent de favoriser des maladies.
Il a déjà été montré que les nanoparticules ont un effet nocif sur la barrière hémato-encéphalique, qui sert à isoler le cerveau de la circulation sanguine (voir article ci-dessous).
Comment le paraben a envahi nos cosmétiques ?
Le paraben est un conservateur très efficace. Il empêche le développement des bactéries dans les produits de cosmétique et vous permet de les garder le plus longtemps possible. Depuis longtemps décrié, les autres conservateurs utilisés par la cosmétique conventionnelle pour le remplacer comme le « méthylisothiazolinone » le sont encore plus.
Ce que cache vraiment le paraben ?
Le paraben est un fort allergisant
L’effet allergisant du paraben est prouvé depuis longtemps. La peau allergique qui se retrouve à son contact est irritée, voit apparaître des plaques d’eczéma, des boutons et autres plaques rouges. Le seul moyen pour que les irritations cessent est l’arrêt total du produit concerné. Si vous continuez à utiliser un cosmétique contenant du paraben auquel vous êtes allergique, votre peau sera de plus en plus irritée et desquamera.
Le paraben est un perturbateur endocrinien
Le paraben, est soupçonné d’être un perturbateur endocrinien et donc d’atténuer la fertilité de l’homme en créant des dysfonctionnements de son système hormonal. Capables de traverser la peau, le paraben a été retrouvé au sein de tumeurs cancéreuses lors de différentes études cherchant à prouver que son utilisation était cancérigène.
Comment la mention “sans paraben” vous ment ?
La mention “sans paraben” peut cacher des ingrédients tout aussi toxiques tel que l’isothiazolinone hautement allergisant et irritant. On le retrouve sous les noms de « méthylisothiazolinone » ou « méthychloroisothiazolinone ».
Attention aussi au « formaldéhyde » qui est un cancérogène reconnu, vous le verrez sous les mentions : « DMDM Hydantoin », « 2-Bromo-2-Nitropropane-1 », « 3-Diol », « Diazolidinyl Urea », « methenamine », « Quaternium-15 », « Imidazolidinyl Urea ».
Des conservateurs naturels existent
Le paraben, et ses équivalents tout aussi allergisants, est interdit dans les compositions des produits labellisés cosmétiques bio. On leur préfère des conservateurs naturels ou synthétiques sains pour votre corps.
Si vous avez un doute sur la composition d’un cosmétique naturel, les parabens sont faciles à reconnaître. Leurs noms se terminent par « -paraben ». Ceux que vous risquez de croiser le plus souvent sont : le propylparaben, le butylparaben, le methylparaben et l’ethylparaben.